Les verticales. 1998-2000

Ces sculptures font suite aux « textes en terre ». Je travaille alors  ériger des verticales d’environ 175 cm de haut composées de morceaux de terre déchirés fabriqués dans une entreprise de produits en grès. Je retravaille ensuite chaque morceau dans mon atelier.

Morceaux de briques, d’os d’animaux, polis par la mer,
Clous rouillés d’épaves de bateaux ,
Fragments d’anciens carreaux de céramique tunisienne.

Ces verticales se placent
à l’intérieur
l’extérieur
seule ou en groupe
ponctuation dans l’espace.

J’ai également photographié sur la plage ces restes que je repère, isole, cadre, que j’agrandis, découpe, compose pour ensuite y associer de l’illisible, évocation de l’indicible du reste du déchet, du fragment, chargés d’histoires humaines, marqués par l’érosion du temps.

vent, de l’eau,
des frottements
des flottements.